Retour d’expérience
Concrétisez vos promesses de dons après un événement de collecte
Quels sont les éléments clés d’un événement de collecte ? Comment concrétiser les promesses de dons faites pendant l’événement ?
Démonstration et témoignage de l’Icam.
Contexte et Objectifs
L’organisation bénéficiaire :
- L’Icam est un établissement d’enseignement supérieur d’intérêt général, avec 7 campus en France et 6 à l’international.
- L’Icam s’est doté depuis maintenant plus de 40 ans d’une fondation reconnue de l’intérêt général qui s’appelle la Fondation Féron-Vrau.
La problématique :
- L’Icam est une association à but non lucratif dont l’essentiel des ressources proviennent du privé : enjeu et nécessité de diversifier sa collecte de fonds d’origine privée.
L’opportunité :
- La constitution d’une équipe dédiée à la sollicitation des donateurs est l’opportunité de renouveler ses pratiques et imaginer de nouvelles modalités de collectes de don.
- Tester la méthode Obole de soirée de levée de dons.
Les objectifs :
- Accompagner une nouvelle phase de développement de l’Icam.
- Rassembler la communauté de l’Icam (entreprises, alumnis, parents d’élèves, etc.).
- Prospecter de nouveaux donateurs et remercier tous les autres.
L’organisation bénéficiaire :
- L’Icam est un établissement d’enseignement supérieur d’intérêt général, avec 7 campus en France et 6 à l’international.
- L’Icam s’est doté depuis maintenant plus de 40 ans d’une fondation reconnue de l’intérêt général qui s’appelle la Fondation Féron-Vrau.
La problématique :
- L’Icam est une association à but non lucratif dont l’essentiel des ressources proviennent du privé : enjeu et nécessité de diversifier sa collecte de fonds d’origine privée.
L’opportunité :
- La constitution d’une équipe dédiée à la sollicitation des donateurs est l’opportunité de renouveler ses pratiques et imaginer de nouvelles modalités de collectes de don.
- Tester la méthode Obole de soirée de levée de dons.
Les objectifs :
- Accompagner une nouvelle phase de développement de l’Icam.
- Rassembler la communauté de l’Icam (entreprises, alumnis, parents d’élèves, etc.).
- Prospecter de nouveaux donateurs et remercier tous les autres.
Une bonne pratique pour convertir : envoyer un email récapitulant les promesses de dons faites pendant la soirée et renvoyer vers un formulaire de don déjà prérempli.
Les résultats obtenus par l’Icam
grâce à GiveXpert et Obole
150 000€
objectif de collecte atteint ➡️
70%
de primo-donateurs ➡️
98%
de taux de conversion ➡️
Atteindre son objectif de collecte lors d’une soirée de levée de dons (150 000€ pour l’Icam)
🤔 Enjeux
- Convaincre la direction de l’établissement de faire une soirée de collecte de fonds sur un format totalement décalé et original au sein de l’Icam.
- Parler d’argent à des entreprises, même si elles sont proches de l’Icam, n‘est pas chose facile parce que c’est quelque chose qui met dans une situation un peu d’obligé.
- Se mettre un peu au-devant de nos donateurs lors d‘une soirée suscite la crainte que cette soirée n’atteigne pas ses objectifs et que les gens ne comprennent pas les messages qu’on souhaite leur apporter.
🧩 Eléments mis en place
-
Une mécanique d’enchères inversées pour maximiser la collecte et faire donner mieux et plus :
Définir une mécanique de levée de dons claire, simple et efficace : Obole a mis en place un concept d’enchères inversées.
Quelles sont les règles du jeu ?
– Lorsqu’il arrive à l’événement, le donateur se voit remettre un panneau portant un numéro unique (comme une salle de vente).
– Le but du jeu est qu’à chaque projet présenté, un animateur ou un commissaire-priseur vient sur scène et appelle la salle à la générosité via à 4 paliers. Une première fois à 5000€, une 2e fois à 1000€, une 3e fois 500€ et une dernière salve à 100,00€.
– Le donateur lève son panneau au palier qu’il souhaite. Un compteur de dons vient créer l’émulation dans la salle.
-
Un comité de soutien :
L’objectif est de mobiliser vos soutiens et votre réseau autour de l’événement.
Vous devez réunir un pool de donateurs, idéalement vos fidèles parce qu’ils sont déjà acquis à la cause. Ce pool de mécènes, aussi appelé comité de soutien, va être la cheville ouvrière de votre événement.
Il a un triple rôle :
– Ambassadeurs : ils vont faire rayonner votre association.
– Donateurs : collectivement, ce groupe doit avoir réuni en amont de la soirée 30% de votre objectif de collecte, tout simplement pour amorcer la levée de dons lors de la soirée.
– Communicants : ils relaient l’événement pour remplir la salle. Remplir la salle est une des conditions pour que votre événement soit un succès.
-
6 projets révélateurs des enjeux de l’Icam :
Identifiez 6 à 10 projets qui traduisent vos besoins prioritaires pour pouvoir les soumettre à la générosité du public. L’Icam a présenté ces projets à travers des étudiants et des collaborateurs, avec des prises de paroles de Directeurs et de Grands Donateurs et des animations.
🔧 Outils utilisés
Comité de soutien
Réunir un pool de donateurs acquis à la cause pour obtenir en amont de la soirée 30% de votre objectif de collecte.
🎙️ Témoignage
Au-delà des chiffres, ce qui a été le plus marquant, je pense, ça a été quelque chose qui est de l’ordre de l’expérience collective et l’expérience agréable. Cela correspond à nos racines, notre identité, d’avoir un réseau d’entreprises partenaires qui nous accompagnent dans la durée.
Ces entreprises ont répondu présent lors de la soirée. Elles ont été là aussi dans une dynamique de générosité qui nous a dépassé et qui a vraiment été le succès de la soirée. C’est un moment très agréable avec un accueil, un temps d’introduction, avec une musicienne de l’Icam et conclu par un cocktail. On a encore vraiment voulu valoriser nos talents, tant étudiants que collaborateurs.
Mobiliser de nouveaux donateurs (70% de primo-donateurs pour l’Icam)
🤔 Enjeux
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Fidéliser vos donateurs et acquérir des primo donateurs
-
Fédérer les équipes autour de ce projet commun
-
Créer des cycles relationnels avec vos nouveaux donateurs
🧩 Eléments mis en place
-
Un pitch pour rendre éloquent votre contenu projets à fort impact, concret et immédiat :
Vous allez présenter entre 6 et 10 projets, lors de très courtes présentations entre 3 et 4 min maximum. Elles sont volontairement courtes : pour dire l’essentiel, comprendre immédiatement l’impact de votre projet et surtout aller accrocher le donateur et chercher l‘émotion.
1) Le projet doit avoir un fort impact : en tant que donateur, je ne vous connais pas, je dois comprendre quel est l’impact de votre projet et combien de bénéficiaires vous allez toucher.
2) Le projet doit être extrêmement concret : si je vous confie 100€, je dois savoir comment vont être utilisés ces 100€ grâce à des équivalences de dons.
3) Le projet doit être immédiat : on est plutôt sur du court terme, être à 6 à 12 mois de la réalisation de votre projet. Au bout de 9 mois / 12 mois, il est important de rendre compte à vos donateurs de l‘argent qui a été confié, ce que vous en avez fait, où vous en êtes dans le projet.
-
Un événement à vivre en salle et à distance
L‘événement le jour J : Obole met en place un standard de levée de dons, mais le but, c’est de colorer cet événement pour qu’il vous ressemble. L’idée n’est pas de dupliquer des Nuits du bien commun mais de créer votre propre événement et qu’il s’inscrive dans la durée.
Vous pouvez faire rayonner vos actions au-delà de la salle physique, en partageant votre événement sur des plateformes de Stream type Youtube.
🔧 Outils utilisés
Obole
Réinvente la levée de dons au service des associations & du Bien Commun.
🎙️ Témoignage
Un taux d’engagement qui a dépassé notre espérance avec 70% de primo donateurs qui pour nous nous engage aussi par rapport à cette nouvelle population, principalement composée d’entreprises. On a eu des dons supérieurs à 5000€, émanant de plus d’une douzaine d’entités. Et ce qui a constitué plus de la moitié, finalement, de l’ensemble des dons collectés lors de la soirée.
Convertir 98% des promesses de dons post-événement
🤔 Enjeux
- Accompagner la concrétisation des promesses de dons avec des outils efficaces : appli, formulaire…
- Remercier vos donateurs.
🧩 Eléments mis en place
-
Un travail de compilation des promesses de dons :
Toute la soirée est enregistrée par les équipes techniques. Avec les enregistrements, Obole comptabilise les soutiens individuels de chaque personne rattachée à un panonceau (Monsieur Germain numéro 37A a levé tant de fois son panneau à différents paliers).
Après la soirée, Obole remet donc une compilation des promesses de dons et cette comptabilité permet à l’Icam de revenir vers chaque personne individuellement pour lui faire un récapitulatif de ses promesses de dons.
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Un email récapitulatif individuel aux donateurs à J+2 de leurs dons, leurs affectations et la procédure pour les concrétiser :
Les équipes doivent être réactives pour pouvoir récapituler l’ensemble des dons et garantir leur affectation quasi immédiate une fois que les fonds ont transités par la Fondation.
Un des moyens de transformation, c’est bien évidemment le fait de les amener à donner en ligne et donc Obole a construit avec l’Icam des emailings.
Ci-après, voici un exemple d’email, qui reprend la liste des 6 projets présentés, ainsi que les engagements qui ont été pris par la donatrice ou le donateur, avec un résumé du montant qu’il lui reste à transformer (à donner).
Ensuite, la mécanique est automatisée. En effet, grâce au fichier de données transmises par Obole et utilisé pour personnaliser les emails au niveau de l’ICAM, on va pouvoir de la même manière préremplir le formulaire de don.
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Une mécanique de pré-remplissage du formulaire de dons pour mieux convertir :
Quand la personne donatrice clique sur « Je donne maintenant », elle arrive sur un formulaire de don automatiquement personnalisé avec les éléments « Nom », « Prénom », « Email » mais aussi « Montant de don » remontés depuis la soirée. Le tout de manière très simple.
C’est une bonne pratique de manière générale, y compris dans des emailings ou tout autre type de campagne. Il suffit dans n’importe quel formulaire de don de passer des variables qui vont spécifier qu’il s’agit par exemple d’un don simple d’un montant de 250€.
Un formulaire de don pré-rempli a un meilleur taux de transformation.
Il permet aussi de passer d’autres variables, comme un identifiant unique, un code média ou des UTM. Ces variables vous donnent des éléments supplémentaires de Tracking qui arrivent directement dans votre export de transactions en ligne. Y compris dans votre CRM s’il est connecté avec les formulaires de don GiveXpert.
Dans le cadre de vos relances, paramétrez vos liens avec une variable (type UTM) qui spécifie si c’est le 1er, le 2e ou le 3e email envoyé. Ainsi, vous savez au bout de combien de relances email la personne a donné.
🔧 Outils utilisés
Formulaire de dons en ligne
Marque blanche, personnalisation du design des pages de dons, nombreuses modalités de paiement, multilingue multidevise, landing page.
🎙️ Témoignage
Pour la transformation des dons post événements, des Relances sont effectuées à J+10. Ensuite, nous étions plus sur des relances individuelles au fur et à mesure que les gens convertissent leurs dons. Évidemment, on a une population qui ne fait que se restreindre au fil du temps. La transformation dure entre 2 à 3 mois pour les dernières personnes qui tardent à convertir.
FAQ sur la conversion des dons lors d’un événement de collecte
Avez-vous organisé des événements mixtes Présentiels + participation à distance et si oui, dans quel contexte et avec quel succès ?
Oui. Chaque Nuit du bien commun, par exemple, sont des événements qui sont streamés en live.
Lisa l’a fait également pour l’association l’Arche en France.
Ce que l’on remarque, c’est qu’il est certain que l’émotion passe beaucoup moins à travers un écran, donc le temps de connexion d’un donateur à distance est d’une demi-heure maximum. En revanche, ce que je peux vous dire en termes de collecte, c’est que les dons collectés sur le Stream correspondent à 15 voire 20% de la collecte globale. Donc c’est un levier pour optimiser la collecte, mais il faut avoir en tête qu’il y a un gros travail derrière de communication sur vos réseaux sachant que le principal, c’est de rassembler dans la salle, donc d’avoir une salle remplie et ensuite d’ouvrir sur le volet hybride streaming. Il ne faudrait pas se priver de grands donateurs qui serait derrière l’écran et nous on salle. Donc je suis toujours très mesurée quand je parle d’événements hybrides. Les forces sont à concentrer en salle et ensuite, certes sans l’image, on l’envoie sur Youtube et avec une animation, idéalement de chat pour que ce soit beaucoup plus participatif et que le donateur se sente acteur de cette soirée combien même il se situe à distance.
Y a t-il la possibilité de concrétiser les promesses pendant l'événement ?
Il y a 2 écoles. Chez Obole, notre vision des choses, c’est que pendant 1h30 on ne fait que parler d’argent, on c’est vraiment 1h30 intense, on ne parle que de dons et donc à la sortie de la salle de spectacle, on a qu’une envie, c’est de se prendre une petite coupette avec les donateurs, les porteurs de projet et partager un temps ensemble, aller plus loin dans les projets s’il y a des questions. Ce temps de collecte de dons arrive plutôt à J+2 ou J+3 pour 3 principales raisons :
- On ne fait déjà que de parler de sous pendant l’événement.
- On n’est pas en capacité de dire à Monsieur Germain qui avait le panneau 37 en sortie de salle combien il a donné et à quel projet. Il y a tout un travail de compilation des dons à J+1.
- Les donateurs donnent souvent un petit peu plus, 10 – 15% post événement parce qu’ils se sont dits minces “J’ai donné que 100€ sur ce projet-là, il était vraiment chouette, je vais remettre 50€ supplémentaire”. Cela permet de maximiser le don et d’ailleurs dans les petits mails J+1 / J+3 que nous faisons, on propose toujours au donateur de donner un peu plus que ce qu’il avait promis.
Voilà un petit peu les raisons pour lesquelles on ne collecte pas in situ.
Il s’agit quand même d’aller chercher 150 000€, donc c’est du mailing, des coups de fil individuels, donc il y a un vrai travail post-événement. Il y a quand même un gros travail derrière pour aller chercher ces gens.
L’Icam n’a pas imaginé faire autrement que suivre les personnes qui avaient fait des promesses après l’événement pour obtenir la concrétisation par les différents leviers. Sur place, ça n’aurait pas été un franc succès et ça ne correspond pas non plus à la cible. Pour rappel, 80% des dons obtenus lors de la soirée provenaient des entreprises. Une entreprise ce n’est pas un dirigeant qui peut pas avoir sa carte bancaire d’entreprise sur lui, lors de la soirée. Souvent ces dons-là passent par des process. C’est en ça que ça diffère quand même de la collecte auprès de personnes physiques dans la mesure où on a affaire à des tiers au sein de l’entreprise qui vont être des responsables financiers, comptables, des filiales dédiées dans des grandes institutions, donc ça transite de personnes en personne. Même si l’engagement est pris par la personne du dirigeant et qu’il engage d’ailleurs souvent son conseil d’administration, c’est assez rare qu’un dirigeant seul décide de faire un don de 5000 / 10 000 / 15 000€ sans en référer à son comité exécutif. Cela rappelle là l’importance de se mettre d’accord avant la soirée sur le niveau d’engagement que l’entrepreneur dans cet exemple est prêt à apprendre pour qu’à la suite il n’y ait pas de découverte au sein de son entreprise sur les modalités ou sur le fait qu’il n’ait pas nécessairement envisagé ça sous cette forme.
Pour l’Icam, c’est un travail un peu différent qui passe surtout par l’amont.
Vos formulaires de dons peuvent-ils se connecter avec le CRM Salesforce ?
Oui (voir la démo ici).
GiveXpert fournit des formulaires de dons ouverts, c’est-à-dire que on a une API et il existe en effet un connecteur, ce qu’on appelle un « manage package” chez Salesforce qui permet de lire notre API et d’automatiser le fait que les dons qui sont réalisés sur les formulaires (dons ponctuels et réguliers) viennent s’intégrer dans Salesforce Non-profit Success Pack (NPSP), qui est la déclinaison de Salesforce à destination des associations et fondations.
Doit-on informer de l'avancée du projet pour convaincre les récalcitrants ?
Alors à priori, on est sur du maximum 3 mois. Les statistiques partagés pendant le live “98% des promesses de dons concrétisées” cela s’est fait en 2 mois et demi puisqu’il événement a eu lieu le 16 septembre et l’Icam a finalisé de tout transformer tout début décembre. Le projet n’a pas trop évolué en 2–3 mois.
Au-delà des 6 mois qu’on se laisse pour récupérer les dons sur les Nuits du bien commun, il faut alors considérer que ces dons ne seront pas acquis, ils vont restert à l’état de promesses parce qu’il y a eu un désengagement de votre donateur.
D’où l’intérêt de battre le fer tant qu’il est encore chaud. Dans les 10 jours post événement c‘est vraiment dans ce laps de temps qu’il faut donner un vrai coup de collier, prendre son téléphone et appeler l’intégralité de vos donateurs qui n’ont pas encore concrétisé leur don. Cela ça reste quand même tout à fait rare que les gens ne concrétisent pas et souvent la moyenne c’est 95%.
Comment savoir pitcher un projet en peu de temps pour motiver les gens à donner et savoir les « émouvoir » ?
Obole propose dans son accompagnement de travailler à plusieurs reprises avec les porteurs de projets / les pitchers. Ils ont une méthodologie de coaching des pitchers avec 4 grands blocs sur la façon de construire son pitch :
- J’accroche le donateur. Généralement, c’est un témoignage d’un bout de vie. Pourquoi c’est moi qui suis ici ce soir devant vous pour vous pitcher ce projet.
- Contextualiser. Quelle est la situation aujourd’hui ?
- La problématique. Quelle est la problématique et quelle est la solution que vous allez proposer à cette problématique ?
- Combien j’ai besoin pour poursuivre mes actions ?
Tout ça est tricoté de façon à ce que les donateurs comprennent très vite votre projet. On a des sessions d’entraînement à la fois en visio et en présentiel. Le jour J, on a un filage toute l’après-midi pour être tout à fait aligné et fin prêt pour l’événement.
Les pitch, c’est 3 min 30 maximum. On insiste beaucoup sur ces temps de silence qui sont indispensables pour à la fois que le message soit compris du donateur et laisser aussi aux donateurs de faire monter l’émotion suite à votre discours.
On est vraiment main dans la main et on vous accompagne, on met les mains dans le projet avec vous. On a un regard et une relecture très active sur chacun des projets qui sont présentés.
Avez-vous des informations, des exemples sur les bonnes pratiques, les incontournables, pour l'organisation d'événements d'appel à dons ou de remerciement des donateurs ?
Les incontournables :
- Le comité de soutien qui est la cheville ouvrière de votre événement, sans lui on y arrivera pas.
- Un événement de collecte n’est pas un événement de dépenses. Le but du jeu, c’est aussi aller chercher des mécènes qui sont en capacité de financer vos frais de structure d’événements : le lieu, la salle, le traiteur, la technique, tous les outils de communication que vous allez déployer, c’est un coût. Le but du jeu, c’est aussi de vous accompagner dans la recherche de mécènes, ces entreprises qui vont financer les frais de structure de la soirée.
- Avoir des projets avec des thématiques différentes. En comparaison, la Nuit du bien commun est multi associatifs. On va avoir des projets de l’environnement, de l’éducation, de la formation, du mieux vieillir, etc. Lorsqu’on est mono associatif, il faut que dans l’association, on arrive à trouver des projets qui parlent aux personnes / aux donateurs qui aiment soutenir le bâti par exemple, un projet autour de l’essaimage de vos actions. Ça peut être un projet autour de l’accompagnement supplémentaire des bénéficiaires. L’idée est de proposer une palette de projets qui puisse parler aux sensibilités de chacun.
- La communication. On ne remplit pas une salle de 300 personnes en un claquement de doigts. Il faut donc organiser les équipes en interne pour créer une vraie communication et une ligne éditoriale. Ce sont dans les 2 mois pré-événement que se joue les inscriptions et le remplissage d’une salle. Ne pas avoir peur d’envoyer 6 à 10 mails dans ce laps des 2 mois. Avec un contenu différent, un focus projet, un focus sur les animateurs de la soirée, une présentation du comité de soutien, présenter le concept de la soirée, les règles du jeu, cette mécanique de levée de dos avec son panneau. Essayez de toujours maintenir ce lien avec votre réseau et avoir une présence à l’esprit constante sur ces 2 mois. Ne pas oublier que l’événement ne se termine pas une fois que le que le rideau est fermé. Il faut continuer ce cycle relationnel post événement et rendre des comptes à 6-12 mois de vos projets, où vous en êtes : « Vous nous avez confié X milliers €, voilà où nous en sommes aujourd’hui, donc c’est important de maintenir ce cycle relationnel puisque l’idée derrière c’est quand même d’inscrire dans le temps cet événement de collecte. En année 1, 2 ou 3 ou peut-être l’essaimer si vous avez différentes antennes.
Lorsqu’on fait un événement de collecte, l’année 1 c’est vraiment pour lancer ce cycle relationnel, fédérer, acquérir de nouveaux donateurs et lancer ces cycles de relation donateur.
Les bonnes pratiques de l’Icam
Il faut d’abord une décision des instances dirigeantes de l’entité qui va accueillir l’événement. Dans leur cas de figure, c’était le conseil d’administration des sites : des représentants qui peuvent être donateurs potentiels. S’ils ne sont pas convaincus de la pertinence de l’événement et qu’ils ont peur d’un effet déceptif, ou pour telle ou telle raison, ce n’est pas le moment (il y a toujours des bonnes raisons de ne pas le faire ou le faire plus tard), ça ne fonctionnera pas.
Il faut un travail de conviction, il faut embarquer un certain nombre de personnes qui vont ensuite donner cette première impulsion à partir de laquelle on va construire assez sereinement la suite des opérations en 2 manières :
- Avec les équipes internes, tant sur la dimension d’invitation, relance, tous les outils qui ont été qualifiés durant ce webinaire. Être sûr de ce qu’on est capable de faire sur le plan technique.
- Avoir le temps pour le faire, c’est-à-dire au moins 4-5 mois avant l’événement. Il faut un temps assez long pour affiner les projets, trouver les bons pitchers et avoir le temps de les accompagner. Chacun doit se dépasser, doit sortir de sa zone de confort, doit accepter une part d’audace. Il faut que la partition soit quand même bien articulée et il ne faut pas décréter qu’en 3 mois on va sortir un événement et obtenir une somme importante.
Chaque étape clé nécessite 3-4-5 mois de préparation pour être certain de ne pas se tromper ou de ne pas mettre toute l’organisation en tension. Il faut bousculer un peu les habitudes et une fois que le train est lancé, il faut assumer.
Comment concrétiser un don si le donateur/le prospect part avant la fin de l'événement ?
L’Icam a eu ce cas de figure de façon minimum. Pour les personnes qui avaient informé d’un temps de présence relativement bref, l’Icam s’est assuré qu’elles pourraient faire leurs dons sur le premier projet. C‘est un peu la logique first in first out. Soit l’Icam s’était entendu sur le don qu’il voulait faire, donc soit ils avaient matériellement le temps lever leur panneau et après le premier projet ils sont partis. Sinon vous avez la possibilité de transmettre votre panonceau à une personne qui va pour vous lever le panneau 1 / 2 / 3 fois.
Il y a plusieurs possibilités de le faire, mais ce sont des cas figures relativement marginaux.
Qui a pitché ? Les porteurs de chaque projet ? Quel a été le rôle de la Fondation dans la démarche ?
Pour que ce type de soirée fonctionne, il faut :
- Un bon prestataire.
- Que le projet soit incarné et pour bien l’incarner, il faut qu’on ait ce travail d’identification des personnes. Au départ, il n’y a pas de volontaire. L’Icam a défini les 6 projets, sans avoir forcément au départ une correspondance immédiate et intuitive pour dire c’est telle ou telle personne qui va être la plus à même de défendre le projet. Cela dépend de vos critères : mixité homme femme, pas trop de binômes, plutôt des porteurs de projets individuels et avoir aussi des personnes de différentes catégories, des étudiants de différentes promotions, différentes catégories de collaborateurs.
- Le rôle de la Fondation, c’est un rôle de réassurance. C’est un peu la signature de l’Icam aussi. Ils ont une fondation reconnue d’utilité publique, ce qui donne un crédit à ce qu’ils vont faire des sommes qui vont être collectées. Garantir effectivement le bon usage des fonds qui sont obtenus.
Pour compléter sur les pitchers, ces visages qui montent sur scène et qui vont raconter le projet, doivent incarner. Si la personne sur scène croit à son projet, nul doute qu’elle arrivera à faire lever les panneaux. Donc c’est primordial.
Il y a une notion d’urgence, puisque si ce projet n’est pas financé, il sera retiré l’année prochaine.
Le tout est d’avoir un ensemble homogène qui fasse vibrer. C’est le sens de la création de l’événement de collecte.
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